Celui qui avance va inéluctablement quelque part,
Celui qui s’arrête ne peut empêcher le temps de courir,
Celui qui marche va inéluctablement quelque part,
Celui qui se fige ne peut empêcher le chemin d’exister.
Ces chemins sur lesquels nous sommes tous engagés
Et qui se déploient déjà à nos pieds, au bout de nos doigts, au bord de nos regards, au fond de nos esprits.
Ces chemins sur lesquels nous sommes tous errants,
Et dont nous ne pouvons voir la fin.
Tous ceux qui sont sur la route suivent un chemin,
Qu’il soit visible ou invisible,
Qu’il soit sinueux ou tout droit devant.
Tous ceux qui sont sur la route prennent le risque de s’y perdre, de se perdre, de s’apprendre.
Explorateurs de dédales, goûtant au plaisir de se tromper, de se croire tout près du but, de revenir en arrière, de prendre un autre chemin, de se perdre à nouveau, de recommencer…
Faut-il chercher la sortie ou le cœur de ces labyrinthes,
Dont le sol est pavé de nos histoires et les murs tapissés de nos pensées ?